Récit Parodie

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Vanille
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Récit Parodie

Message : # 380Message non lu Vanille »

Chapitre 1

Qu'est ce qu'une Maman ?


Le meilleur de moi, je l'ai transmis à mes enfants. Je leur ai donné tout ce que je pouvais, en les aimant, les pouponnant, les maternant de la meilleure façon qui soit. Ne dit on pas, qu'il n'y a rien de plus méchant qu'une mère, quand il s'agit de la sécurité de ses enfants ? Et bien je peux vous dire, que mes enfants, sont ma priorité, et que pour eux, je pourrai mener un combat acharné, alors que pourtant, je suis une personne fragile, qui a peur du monde réel, qui se réfugie dans la force des personnes qui m'entourent, et qui me connaissent, car j'ai besoin d'eux pour me sécuriser. J'ai du mal à affronter le regard des autres, car j'ai peur de n'être jamais suffisamment appréciée, c'est vrai que j'ai un grand besoin d'être aimée et respectée, protégée et calinée, dans ma vie au quotidien. Les seuls moments ou je suis forte, c'est quand je suis avec mes momes, car je les aime d'une façon infinie. Les meilleurs années de ma vie, sont les 39 mois de grossesse, que j'ai eu au total, en incluant, mes deux fausses couches, qui ont été et restent une epreuve terrible, mais les 4 mois ou j'étais enceinte, à ce moment là, les instants passés ou je ne savais pas encore que je perdrai ces petits enfants, ces 4 mois, je les ai vecus de la même façon que les 8 mois ou j'ai porté Julien, les 9 mois de Rémi, les 9 mois de Charlène, ou encore les 9 mois de Prune. Dure épreuve, que de faire des fausses couches, ce sont des moments horribles qui laissent des traces, mais qui font encore mieux apprécier les enfants qu'on met au monde. Je suis sans contexte une nana différente des autres, puisque même si j'apprécie de garder une jolie ligne, les seuls moments, ou je me sens vraiment bien, c'est quand je suis enceinte. Comme je suis heureuse, quand mon ventre s'arrondit, pour porter l'enfant que j'ai désiré et que j'aime déjà de tout mon cour. Sans compter les nausées dont souffrent beaucoup de mères, mais qui pour moi, reflètent justement la grossesse. Je parais peut être anormale, d'apprécier chaque instant de la grossesse, même et surtout ces nausées, qui sont une véritable épreuve pour beaucoup, mais qui pour moi, représentent le bon déroulement, puisqu'elles sont célèbres et n'échappent que rarement à la tradition. Pour ma part, le premier matin, ou « je me sens mal », à la simple odeur du café, je sais alors que je suis enceinte d'un mois. C'est un signe qui ne trompe pas. Et puis, il y a également ces celèbres envies de femmes enceintes. Là encore, je trouve étrange que d'une grossesse à une autre, les envies diffèrent. Pour Julien, c'était des frites à toute heure, suivi d'un bon chocolat chaud. Pour Rémi, envie de gigot, toujours suivi d'un chocolat chaud. Quand à Charlène, à manger du couscous, des potages de légumes, et d'excellentes charlottes aux fraises. Pour Prune, j'avais un si gros bidou que je n'arrivai pas à manger normalement, j'étais déjà bien trop pouf lol ! Mais attention, il est certain qu'il est toujours agréable d'avoir l'occasion d'assouvir les envies de femmes enceintes. Mais même si pendant toute la grossesse, je me sens bien, le moment que je préfère reste l'accouchement. Pour les 4, au moment de partir à la maternité, je me souviens avoir dit la même phrase : « Dans quelques heures, on verra enfin cet enfant, son visage, voir à qui il ressemble, et surtout l'embrasser enfin... » Aucun de mes accouchements n'a été facile, et même si on me dit douillette, c'est le moment que je préfère. Avoir l'occasion de souffrir énormément pour donner la vie ; Se tordre de douleur pour entendre les premiers cris, les premiers pleurs synonymes de vie... Créer un enfant, mettre au monde son bébé, c'est quelque chose d'unique, d'intensément merveilleux. Puis, quand il est enfin là, couché sur le ventre de sa mère, qu'il cesse de pleurer, pendant que maman lui parle tout doucement, à ce moment précis, on oublie tout. Toutes les peurs, les douleurs, pour ne plus penser qu'à ce merveilleux bébé, que vous trouvez si beau, n'est ce pas qu'il est le plus beau ? Un autre moment que j'adore, c'est l'allaitement. Nourrir son enfant au sein, le voir grandir, grossir, se développer chaque jour, alors qu'il n'a comme allimentation que le lait de sa mère. Comme je suis fière, à chaque visite mensuelle, quand après la pesée le médecin dit : « vous devez avoir un très bon lait, à le voir aussi repu, et si dodu . Mes enfants sont toute ma vie. Je n'avance que pour eux, au quotidien. Je ne pense qu'à eux, chaque jour. Dans les moments de doutes et d'incertitudes, quand ils sont polissons et terribles, je me demande si l'éducation que je leur donne, est bien celle que mes chtits monstres ont besoin. Je reste des heures entières à refléchir, me demandant comment répondre à leurs questions, comment me rendre compte, s'ils ont toute l'attention nécéssaire pour toujours plus aller de l'avant. Car il n'y a pas d'enfants méchants, il y a de bons ou mauvais parents, et quand ils sont turbulents, c'est que quelque part, ils réclament de l'attention. Sinon pourquoi, Charlène se mettrait elle à crier, chaque fois que je suis au téléphone, ou encore pourquoi Julien ne fait ses bétises que quand nous sommes occupés. Mais, quoi qu'il en soit, le caractère joue aussi un rôle primordial, et j'ai beaucoup de chance finalement, car ils ont chacun un caractère très fort. Et dans leur vie future, être fort ne peut qu'être considéré comme un atout de taille. Quoi de plus merveilleux quand mes enfants, repentis de leurs betises faites, cherchent à se faire pardonner. Ils ont une façon bien à eux de nous faire oublier les petits tracas de la journée. Il leur suffit d'une série de mots, avec laquelle ils composent la phrase magique, et en m'embrassant, ils me disent : Maman, je t'aime. Ce sont toujours des moments exceptionnels, des moments qui me rappellent que ces petits démons là, c'est moi qui les ai conçus, et que l'amour que je leur porte m' est rendu au multiple. Que peut on avoir ou plutôt non, que peut on mériter de plus beau que la tendresse d'un enfant ? Mes principaux éclats de rire, ce sont à chaque fois eux qui en sont à l'origine. Les crises de fou rires, qu'on ne parvient pas à calmer, ce sont mes enfants qui savent les déclencher. Les angoisses, le stress, quand ils sont fatigués ou malades. Les moments d'énervement, quand ils dépensent leur trop plein d'énergie à faire des sottises. Tous ces instants là, je les vis chaque jours. Chaque seconde de ma vie est éclairée par la beauté d'être Maman. Alors, qu'est ce qu'une maman ? Ma définition personnelle c'est : Une maman, c'est une femme qui éprouve le besoin de donner la vie, d'apporter toutes ses forces dans la création de son enfant. C'est également une personne qui aime et qui a besoin de partager chaque instant avec ces petits être qu'elle a souhaité et conçu. Combien de femmes aiment prendre du poids ? Ou se sentir fatiguée, traverser des périodes de bonne ou mauvaise humeur, se trouver succeptible, se mettre à pleurer comme ça, sans raisons, puis passer des larmes au rire. Se sentir différente, avec des nausées à la simple pensée du mot : café... Combien de femmes aiment se rendre chaque mois chez le médecin, passer des examens, faire des prises de sang ? Combien de femmes supporterait la douleur ressentie pendant un accouchement, le baby blues, ou tout simplement le fait de mettre son corps à rude épreuve ? Il n'y a qu'une catégorie de femmes pour aimer tous ces moments là, et on les appellent : des Mamans. Pour clore ma définition, je dirai qu'une maman, c'est une femme identique aux autres, mais qui de par sa passion, de par son amour, sa tendresse, son affection, à beaucoup plus de difficultés à rester femme. Vous n'imaginez pas à quel point c'est dur, de trouver le temps de se faire un brushing, d'aller chez un coiffeur, même les rendez vous chez le médecin ou le dentiste semblent difficiles à obtenir...heu, oui, 9 heures ? ha non ! j'oubliais, c'est l'heure du rendez vous avec la maitresse. 11 heures ? parfait ! oupsss, non, guère possible, c'est la sortie des écoles... Toutes les journées sont ainsi programmées. La maman qui aime lire, devra le faire la nuit, quand tout son petit monde dort, mais combien de nuits tiendra t elle ainsi éveillée ? Quand à se maquiller, ou prendre soin de son corps, difficile aussi, là, il faut jongler entre le biberon de sa chtite dernière et le petit dejeuner des grands. Le matin quand une maman se lève, elle doit penser à la tenue de sa maison, préparer ses enfants, les doucher les accompagner à l'école ou à la crèche. Il y a également les repas...cruel dilemme : que faire aujourd'hui ? Pour Julien, ce sera un hamburger. Rémi, purée ou rapée. Charlène, elle c'est saucisses et bibi cacao... Rhalala, dur ces repas ! Et puis, il ne faut pas oublier la lessive, les tee-shirts de Charlène, toujours plein de chocolat (on sait pourquoi, on l'a surnommée mademoiselle chocolat ). Le linge à étendre, le raccomodage des petits ou grands trous des pantalons de Julien. Il ne faut pas oublier les humeurs boudeuses de Rémi, qui veut toujours porter les vetements qu'on ne peut pas lui laisser mettre : Mais non, Rémi, pas tes bottes de neige, aujourd'hui, on est en juin, mon bonhomme. Quoi, tu refuses d'aller à l'école ? Mais bon, ben fais comme tu l'entends alors (là, vous êtes exténuée, votre fils vient de vous faire passer une demi-heure à essayer de le convaincre, mais au bout du rouleau, vous cedez) . comble de tout, Rémi opte pour mettre ses baskets, et heureux, s'en va à l'école. Courage, maman, la journée ne fait que commencer. Combien de fois, allez vous faire la vaisselle, aujourd'hui ? Sans compter, que vous n'avez pas fait vos comptes depuis quelques semaines, oublié le courrier pour les remboursements médicaux. Et ce chèque, que vous n'avez pas préparé, heureusement, le propriétaire est compréhensif, vous avez encore échappé de justesse à l'huissier ! Tout ça, ce ne sont que des détails, dans la vie de tous les jours, si on considère que vous avez une petite famille de 6 personnes. Mais alors, les mères qui forcent mon admiration, c'est quand même, les mamans actives. Woaw, quel dynamisme ! Elles travaillent à l'extérieur, en pensant sans cesse à leurs ptits diables : j'espère que sa fièvre a baissé. ou encore : La maitresse avait plutôt l'air fachée ce matin, pourvu qu'il change de comportement en classe, et qu'il cesse de manger les gouters des autres enfants. Mais non, tout ceci, ce n'est rien, une goutte d'eau dans un océean. Quelle maman ne se pose pas milles questions par jour, à propos de ses chérubins ? Sans compter, sur les soucis quotidiens, la journée de travail ultra fatiguante, les ennuis avec les collègues, ou encore le travail que l'on fait par nécéssité, mais qui ne correspond pas toujours aux attentes. Tous ces moments là, il faut les éffacer quand la maman exténuée réintegre son foyer. C'est tout un travail quotidien d'être une mère active. J'attire votre attention, sur le fait que les mères sont des femmes exceptionnelles. Car même si c'est leur choix, même si c'est un plaisir d'avoir des enfants, souvent l'esprit des mamans est soumis à rude épreuve. Quand on voit le temps qui file, les heures qui passent, les semaines qui courent, les mois les années qui défilent à toute allure, on se dit que 24 heures ne suffisent pas à accomplir toutes nos taches, et se reserver du temps, pour les passions. Réaliser ses petites envies, les plaisirs simples de la vie, tous ces moments, dont toutes mères ont besoin, mais qui sont si difficiles à accomplir. Ben, ça y est vous connaissez ma définition sur la profession formidable qu'est une Mère, et si souvent, les petits tracas quotidiens laissent des traces sur la bonne humeur des mamans, ce n'est rien, un petit sourire de son enfant, un mot gentil, et ça repart pour toute une nouvelle journée. Bien entendu, ceci est ma définition personnelle, et je voudrais rajouter pour toutes les Mamans du monde, qu'elles sont merveilleuses, et que l'amour qu'elles portent à leurs enfants, est certainement aussi immense que l'infini...Bravo, également, à toutes celles qui bossent et qui trouvent en plus le temps de s'occuper de leur foyer, mais surtout, restez belles, pensez aussi à vous, et ménagez vous des heures pour vous. Je reste à l'écoute de toutes les personnes qui n'ayant pas la même définition, désirent me faire connaître leur point de vue...à vos claviers...



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Vanille
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Message : # 381Message non lu Vanille »

Chapitre 2
Qu'est ce qu'un Papa ?

Je pourrais reprendre le premier chapitre, en le mettant au masculin, mais tout ne serait pas forcément identique. A travers ce chapitre, c'est la personnalité du père de mes enfants, dont je parlerais, puisque c'est le Papa que je connais le mieux. Pour Angelo, ses enfants représentent son univers, son bonheur, sa joie et sa raison de vivre. Car une fois de plus, je confirme que je ne suis pas une mère comme les autres, puisque mon mari n'est pas un père conforme aux principaux chefs de famille. Quand je parlais de la galère des repas, qui doivent convenir à chacun des membres de la famille, je n'ai pas précisé, que parfois, ce sont les pères qui s'y collent. En ce qui concerne la préparation des biberons, là encore, le Papa, sait très bien manipuler cet objet qui est si précieux pour notre petite Charlène. Quand il sagit de lever les enfants, de les habiller, les laver, les soigner, leur faire faire les devoirs, la Maman n'est pas toujours seule à assumer toutes ces taches. Certaines mères vous diront que cette « catégorie de Papa » reste exceptionnelle, mais je vous assure, que nous les femmes avons beaucoup de chances, car actuellement, la génération des nouveaux Pères, se sent bien plus concernée par leur rôle, et prennent un plaisir certain à élever leurs momes et à aider leurs femmes dans leurs taches journalières. Quoi qu'il en soit, le papa de mes enfants reste unique par sa façon d'assumer son rôle, et si des futurs pères veulent prendre exemple sur lui, mon mari pourrait se faire une véritable fortune en donnant des cours particuliers, ce qui aboutirait à la joie certaine de leurs épouses. Heu... si le cour vous en dit, mon mari est dispo de ...(non là, je plaisante, avis aux futurs bons pères, c'est à vous de vous y mettre sérieusement, et si vous aimez vos enfants, ainsi que votre femme, vous parviendrez pleinement à trouver un bon équilibre). Pour mon mari, la seule préoccupation qui reste la sienne, c'est que ses enfants et sa femme, soient les plus heureux du monde. Il va travailler chaque jour, afin de subvenir aux besoins de son foyer. Chacune de ses pensées est dédiée à son petit monde, chacun de ses gestes est réalisé pour ses petits monstres... Il est un papa excellent, et comblé par la présence de ses 2 garçons, et de ses deux petites filles. Alors, qu'est ce qu'un Papa ? Ma définition personnelle est : Un Papa, c'est un homme qui porte sur ses épaules, les lourdes charges que représentent la vie de Famille. Il est également, celui qui montre l'exemple, celui qui ne plie pas sous les epreuves, qui ne montre pas ses faiblesses, mais qui reste là, tout près, avec l'appui qu'il distribue du mieux qu'il peut. Mais il est surtout, celui qui coupe le cordon, en pleurant le jour de la naissance de son ou ses enfants. Celui que vous, Maman, vous martyrisez en lui écrasant les doigts, et en criant votre douleur, quand votre bonheur s'épanouit, et que les sages femmes ne parviennent pas à apaiser la peur, et la douleur. Il est présent à chaque écchographie, s'il ne peut être près de vous, du moins l'est il par la pensée. Il est celui qui passe toutes les petites envies, à n'importe quelle heure, du jour ou de la nuit, surtout si vous lui dîtes que c'est le bébé qui réclame...(et oui, c'est ça le truc, pas encore né, mais déjà vous vous servez de lui. Aucun regret, après tout, ce bébé profite quand même de votre alimentation, à travers le cordon.) Quand vous allez mal, qui vous console ? Quand vous êtes mal, qui vous apporte le médicament miracle ? Quand votre enfant bouge dans votre ventre, qui appelez vous pour lui faire profiter de toute l'énergie de ce bébé ? Quand vous doutez, qui vous aide à vous ressaisir ? Et je pourrai encore vous citer plein d'autres phrases telles que celles-ci, mais, au bout, la réponse est toujours la même : Vous appelez S.O.S Papa. (il y en a parmi vous, qui appellent Maman, ou la meilleure copine ? rhalala ! ! ! et le papa, alors ? Vous y pensez des fois ?) Voilà donc ce qu'est un Papa... C'est un homme qui généralement doit cesser d'aller jouer au bowling avec ses potes, ou encore arreter la tournée des bars, tous ces moments de liberté, qu'il apprécie tant... Tout ceci se doit désormais de passer après les courses, l'achat de couches ou de lait, les ptits bobos de bébé, les visites chez le pédiatre... Le papa, c'est l'ami qui peu à peu s'éloigne de vous, et dont le principal sujet de conversation reste concentré sur les petites fesses rouges dues à une méchante irritation, ou qui s'exclamme devant le grand appétit de son petit chérubin. Il est également très préssé, que vous son meilleur ami, décidiez de devenir père, afin que vous goutiez aussi aux joies, mais également aux nuits blanches...Ben oui, et pourquoi, vous y échapperiez d'abord, hein ? C'est clair, pas de raisons que vous continuiez la belle vie, alors que lui n'imagine pas plus grand bonheur que de retrouver chaque soir son enfant, jouer avec lui, le faire rire aux éclats en le chatouillant. Pas de raisons non plus, qu'il soit le seul à se lever la nuit pour changer les petites fesses si fragiles de Bébé, alors que vous, dormez d'un sommeil profond. Le Papa, c'est lui qui vous dit sans arret que l'arrivée du petit, a complètement changé le sens de sa vie, que maintenant, il ne craint plus les radars (ben, faut rester prudent avec les momes, imaginons que votre enfant décide de devenir Policier, faut prendre de bonnes habitudes tout de suite). Finis les excès de vitesse, finis, les nuits trop arrosées, maintenant, c'est le Bébé, qui lui fait pipi dessus, alors qu'il est en retard pour partir au boulot... « GRRRR...c'est bien le moment. Chérie, merde, t'as vu ce qu'il a fait...putain, j'ai pas le tempd de me changer là ! ! ! C'est bien ton mome ça... » (Et oui, les Papas, parfois disent toute une série de gros mots, dans une seule phrase...mais bon, le langage le plus souvent employé reste quand même : « Coucou mon Bébé...Bo qu'il est bo, le Bébé à son papa...Mais oui, il est mimi, ce Bébé...ET CREU ET CRE...GUILI GUILI... ») Parfois, quand il est un peu fatigué, le Papa, se propose de faire dormir le poussin : « Chérie, tu es beaucoup fatiguée, sors un moment, vas voir ta mère, je m'occupe de bébé, si si, j'y tiens, ça te fera du bien... » Et à peine la mère a-t-elle mis le nez dehors, que déjà dans la chambre, on perçoit un ronflement...Maman ne vous y trompez pas, il aura beau dire qu'il a bercé le Bébé, les gazouillis que vous entendez, ne proviennent pas de votre mari...Non non non, c'est lui qui dort, bercé par les : tereuuuu et reuhhh tara tara ! de votre enfant. Ben voilà, le Papa a accompli sa Bonne Action, et la Maman dispose de quelques heures pour allez voir sa mère : « Ben, t'es venue sans le petit ? Pourquoi tu l'as pas emmenné ? Comment ça, il fait la sieste avec son père ? Et moi alors, j'ai pas le droit de profiter de mon petit fils, un peu ? Mais si, je suis contente de te voir, juste un peu déçue, c'est vrai quoi, je le vois jamais, moi, ce petit... » Et hop, en quatrième vitesse, la Maman avale son café, et rentre chez elle, encore plus stréssée, qu'en arrivant chez sa mère. Un petit conseil, mesdames...pour se reposer, la prochaine fois, c'est vous qui endormirez le Bébé, et bercée par ses doux gazouillis, vous vous endormirez vite. Le pire, c'est quand en réintégrant votre foyer, vous tombez sur un mari grognon(les siestes l'après midi, c'est jamais bien bon, en fait !) « Ben t'as de la chance toi, tu as pu te détendre. Ton fils n'a même pas voulu dormir, la galère totale. Remercie moi pas surtout, pfff, moi qui ai passé la journée à le bercer...je te préviens, la prochaine fois, c'est moi qui sort ! » mais bon, il arrive des fois, ou en rentrant à la maison, un charmant spectacle s'offre aux yeux de la mère : ou, vos deux petits hommes dorment tous les deux, ou encore, votre mari, profitant de la sieste du bébé, vous a fait tout votre repassage... Personnellement, c'est cette option que moi je choisis, et vous mesdames ? Ben voilà, vous connaissez désormais ma définition sur les Papas. Bien entendu, si elle diffère de la votre, je serai ravie de la connaître...
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Message : # 382Message non lu Vanille »

Chapitre 3
Qu'est ce qu'un Bébé ?

Il pèse en moyenne 3 kilogs, pour environ 50 centimètres. Il pleure beaucoup, surtout la nuit. Ses principaux moments de réveil, il les passe à manger gouluement son biberon, ou à téter le sein de sa mère. Souvent, il fait pipi, caca, parfois il lui arrive même de rejetter du lait caillé partout sur vos vêtements, ou le lit, ou encore ce joli canapé tout neuf que vous venez d'acquérir... Sans oublier, qu'il lui arrive d'être malade, fievreux, et que lorsqu'il perce des dents, il est souvent insupportable. Et les fameuses colliques, mon Dieu, quelle horreur. Voir son bébé se tordre de douleur, et ne pas parvenir à le calmer. Heureusement qu'elles cessent vers 3 mois. Quelques semaines de répit avant la douleur des gencives. Si on voit les choses d'un point de vue vraiment négatif, quelle catastrophe d'attendre un enfant... Tout d'abord, la mère subit une série de privations : plus de cigarettes, ni d'alcool. Pour celles qui ne sont pas immunisées contre la Toxoplasmose, c'est prises de sang tous les mois, suivi d'un régime strict : plus de charcuterie, ni de viande saignante ; fruits et légumes doivent être lavés et relavés. Sur le plan physique, la mère grossit : elle passe quand même du 36 au 42, c'est quelque chose. Elle vomit souvent, ne supporte plus l'odeur des aliments. Une fatigue importante suivie d'un mal de dos, l'oblige à se reposer, mais si elle a d'autres momes, elle se repose quand ? Puis, il ne faut pas oublier les sautes d'humeur, tantôt heureuse, tantôt déprimée, la mère a du mal à se comporter convenablement en public... Quand elle monte dans un car, c'est plutôt rare, que quelqu'un lui laisse une place assise, alors, la maman, si elle est d'humeur raleuse va bougonner sur le manque de délicatesse de tous ces jeunes gens, confortablement installés...pire, il lui arrive même de se facher. Si si, c'est réel ! Par contre si elle est bien dans sa peau, et qu'un galant monsieur d'un certain âge lui propose sa place assise, la gentille Maman risque (2 possibilités) : 1 elle s'éffondre en larmes, touchée par la délicatesse de ce charmant monsieur. C'est tellement rare de nos jours, une telle galanterie. 2 elle se vexe, et refuse d'abord poliment une place dont elle ne veut pas, si le monsieur insiste, là, il risque de déclencher une furie...Et oui, elle est enceinte, bien dans sa peau, et lui, un homme agé a bien plus besoin de s'assoir qu'elle. Non mais ou va le monde, hein je vous le demande ? Quoi qu'il en soit, les femmes sont très difficiles à comprendre de nature, mais il faut voir, quand elles sont enceintes. Encore que souvent, les maris prévenus, ne se frottent pas trop à leurs épouses, quand elles semblent mal disposées. Merci aux Papas de bien comprendre que les Mamans, ne sont pas seules fautives de leur état. C'est quand même dingue, tous les "effets secondaires" dont sont responsables les fotus. On dirait pas comme ça, c'est certain, mais en regardant les choses sous cet angle... Et les visites mensuelles chez le gynéco, rhalala, vous messieurs vous supportez difficilement, mais vous croyez quoi ? Qu'il est agréable aux femmes de se confier pratiquement devétue aux mains d'un médecin, et d'attendre qu'il ait bien fini ses examens ? Pas franchement top, je vous assure. Quoi que...heu, si vous connaissez des gynécos mignons... Quand en plus, dans la salle d'attente, les nombreuses mamans se regardent, et semblent comparer leur ventre, sans rien dire. Tiens, celle ci, elle doit attendre des jumeaux, voire même des triplés, c'est pas possible d'avoir un bide si gros...Mon Dieu, heureusement que je suis pas comme ça...(sur que c'est toutes les pensées féminines). Maintenant pour les pensées masculines, il faudrait leur demander. Mais, tout ça ce n'est rien, si on parle maintenant des douleurs atroces des contractions. Contrairement à ce que beaucoup pensent, elles ne débutent pas juste pour l'accouchement, non non, il faut pas se leurrer, les mères y ont droit bien avant. Le pire, reste quand même l'accouchement. les mères sont la aussi très contradictoires, je vous assure : pour celles qui veulent accoucher normalement, les médecins estiment qu'il leur faut une césarienne. Celles qui ont peur de souffrir, les sages femmes hésitent à leur faire une péridurale. Grrr que c'est compliqué le corps médical, presque autant que les femmes. De toutes façons, je vous parlerai uniquement de l'accouchement naturel, puisque c'est ici que s'arrète mon expérience. Alors en fait il faut être synchro, et dilater le col, avec les contractions. Pas simple, des fois, il y a des contractions très rapprochées, et infiniement douloureuses, mais elles ne servent à rien...aucune dilatation. On les appelle des fausses contractions (j'aimerai qu'on me dise qui a trouvé utile d'inventer ces fausses contractions, c'était déjà assez dur avec des vraies.) Donc, régulièrement, la maman, doit se faire examiner, et chaque fois, qu'on lui dit de combien elle se trouve dilatée, elle rumine : « quoi ? ça fait des heures que je souffre, et mon col ne bouge pas plus ? arggg oupsss une contraction là...je vais mourir, aidez moi... » Mais bon, pour certaines le travail est plus facile, et moins pénible, donc, on va stopper sur les longues heures interminables qui précèdent l'expulsion. Quand le col est à dilatation complète, il faut alors se servir au maximum des contractions pour pousser, jusqu'à ce que la tête du bébé descende. (Je trouve très frustrant que les premières personnes à connaître la couleur de cheveux de votre enfant, soient le médecin, la sage femme, et cet assistant, qui depuis le début regarde cet accouchement...soit disant pour se former) et la pudeur dans tout ça ? Ben oui, sous pretexte qu'elles accouchent, les femmes ne doivent pas se montrer trop pudiques, et c'est pas toujours évident non plus. Enfin voilà, le premier cri de votre bébé, celui qui précède tous les interminables caprices qu'il va vous faire pendant au moins....heu plus que ça, en fait. La, il faut encore pousser, non non, c'est pas un jumeau clandestin, c'est juste le placenta qu'il faut évacuer. Souvent, il faut faire des points, pour réparer l'épisioctomie, ou la déchirure subie... Puis, on vous laisse, seule. Pendant que l'heureux père assiste à la toilette du bébé. La, les infirmières s'extasient : « quel beau bébé, il vous ressemble, vous ne croyez pas ? » Sympa, pour la maman, fatiguée et épuisée qui attend qu'on lui ramène ce petit être qu'elle ne partageait avec personne pendant 9 mois. Que la vie est ingrate, maintenant, tout le monde peut l'approcher, ce petit. Votre petit ! Bon, l'accouchement est terminé, pourtant il y a encore des contractions.(inquiète vous appelez la sage femme) Elle vous rassure, c'est normal, ça va durer plusieurs jours. Top cool non ? Mais vous croyez que la maman garde de la rancune, pour ce petit bébé qui l'a fait tant souffrir ? pas du tout, elle oublie tout...douleurs, et peurs, dès qu'on lui pose son enfant sur le ventre. C'est ça le miracle de l'amour. Maintenant, si je répondais à la question d'un point de vue totalement différent. Qu'est ce qu'un Bébé ? C'est un petit être crée par une femme et un homme, qui s'aimant tendrement ont décidé d'offrir la vie. C'est la magie de l'amour, qui permet d'agrandir son foyer, qui permet de recevoir un nouveau statut...de couples, on devient parents. C'est un enfant qui pleure quand il a faim, qu'il veut des calins, des marques d'affection, ou tout simplement quand il veut qu'on le change. C'est aussi et surtout l'aboutissement de l'union de deux personnes. C'est merveilleux, pour une femme de grossir, en sachant que dans son ventre, vit à l'abri un petit enfant. Non, son enfant. Quelle importance ces nausées ? quelle importance ces sautes d'humeur ? elle accepte tout, par Amour, pour donner la vie. Puis, il y a des points positifs, quand de 95 b, on passe à 105 c, c'est bien aussi, non ? Puis, il y a les petites attentions, les petits cadeaux, les bons petits plats, tout plein de petits plaisirs, que nous dispensent entourage, et mari. Un Bébé, c'est une moitié de nous, une partie de notre corps, notre âme. Ma définition personnelle est très courte en fait : C'est le plus beau cadeau que la vie puisse nous faire. Mais les bébés ne restent pas toujours ces mignones petites grenouilles, ou cacahuettes (ça, c'est vous qui décidez du surnom). Non, ils grandissent à allure grand V ! Avant que vous n'ayez le temps de dire Ouf, votre enfant se retrouve à l'école maternelle, puis au collège...Argggg, il est lycéen, mon tout petit, mon dieu que le temps passe vite...Par contre, il est certain que pendant toutes ces années il y a les belles choses, les souvenirs merveilleux : ses premiers mots, ses premières dents, ses premiers pas, ses premiers copains, ses premiers bulletins de classe...mais, il ne faut pas oublier qu'il y aura aussi, ses premiers caprices, les conflicts, quand il affirmera des volontés différentes des votres, les crises d'adolescents, la jalousie, si malgré tout, vous vous laissez tenter, et recommencez par la case départ, pour donner une petite soeur à votre premier...Mais bon, tous les parents savent ce qui les attend, et en désirant cet ou ces enfants, ils s'engagent pour de très longues années, à aimer, éduquer, conseiller et en espérant voir réussir, leurs chérubins dans la vie active et sociale. Alors, pour résumer, un Bébé, c'est une charmante petite grenouille qui devient très vite un vrai crapaud, et que nous devons aider à ce qu'il se transforme en prince charmant... Là, encore si votre définition diffère, j'écoute toutes les autres façons de décrire les bébés.
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