Les Silences de Dieu [gilbert SINOUE]

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Vanille
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Les Silences de Dieu [gilbert SINOUE]

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Auteur :

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Gilbert Sinoué est né au Caire en 1947. Il s'est imposé dans le cercle des auteurs historiques avec Avicenne ou la route d'Isaphan et La pourpre et l'olivier, et a obtenu le Prix des Libraires en 1996 pour Le livre de saphir.

Les silences de Dieu

Clarissa Gray, auteur de romans policiers à succès, vit retirée en Ecosse. A 73 ans, elle s'est résignée à dicter ses textes à Kathleen car l'arthrite l'empêche de tenir son stylo. Un jour, Mrs. Gray dicte à son assistante une scène de son nouveau roman : une vieille dame découvre un cadavre à la gorge tranchée chez elle, en pleine nuit. Le soir, Mrs. Gray vit cette scène… et ses suites surprenantes. Lorsque la police arrive, le cadavre s'est volatilisé sans laisser de traces, si ce n'est un ticket de consigne qu'il avait donné à la romancière. Curieuse, Mrs. Gray découvre à la consigne un carnet dans lequel est écrit un récit codé. Elle s'adresse à son vieil ami le professeur MacLean pour déchiffrer le contenu de ce carnet à la reliure, à l'encre et au papier datant d'autres époques.
Avec l'aide de Kathleen et de Morcar, le petit-fils du professeur, le déchiffrement de l'énigme progresse : au Paradis, les anges sont tués les uns après les autres et c'est Gabriel qui est venu mourir chez Mrs. Gray pour lui confier l'enquête… Faut-il croire à cette histoire abracadabrante ? Les meurtres bien réels qui ont lieu sur terre y sont-ils liés ? Et la maladie subite de la femme du professeur MacLean ? Comment communiquer avec le Paradis pour interroger les suspects ? Que signifient les chiffres présents dans le carnet ? Morcar est-il avec Mrs. Gray ou à La Barbade avec sa mère ? Et qui peut dominer la Mort au point de tuer des êtres immortels ?

Du point de vue du lecteur :

Les silences de Dieu sont fort agréables à lire. Les considérations sur la religion sont tout à fait accessibles et n'alourdissent pas ce récit, qui reste un polar. Par ailleurs, les indications sur le Paradis et les interrogatoires des suspects ne manquent pas de sel et frisent parfois l'iconoclasme. Les éléments troublants soutiennent l'intérêt du roman jusqu'à la fin. Celle-ci est un peu prévisible mais répond bien aux questions soulevées par l'intrigue. Le seul véritable reproche à adresser à ce livre est, de mon point de vue, sa trop grande brièveté (365 pages) car il y aurait encore eu bien des choses à tirer de cette nouvelle vision du Ciel.


Lorsqu'il posa son crayon, Maclean n'était plus Maclean, mais un autre, tant sa physionomie s'était métamorphosée.
Clarissa se redressa, alertée par l'atmosphère pesante qui s'était insinuée dans la pièce, presque à leur insu.
Elle articula avec peine :
- William ?
Il garda le silence.
- William ! répéta-t-elle, prise d'une angoisse aussi soudaine qu'inexpliquée.
- Je vous entends, rétorqua Maclean, les yeux toujours dans le vague. Je n'ai pas fini mon travail. Je peux vous dire que nous sommes devant quelque chose d'extravagant. Et le mot est faible.
Clarissa s'approcha du bureau :
- Mais encore ?
- Vous souvenez-vous de la première idée qui vous a traversé l'esprit lorsque vous avez découvert ces pages ?
- Bien sûr. J'ai pensé que quelqu'un se jouait de moi.
- Tout me pousse à ressentir la même chose. Et pourtant…
Il s'empara de l'un des feuillets sur lequel il avait reporté en clair des extraits du texte chiffré :
- Je vous conseille de vous asseoir et d'ouvrir grand vos oreilles :
« Tempesta unus.
Je lui ai dit mes appréhensions. Je lui ai confié mes terreurs. Il a rejeté tous mes arguments, il refuse de me croire. Pourtant je connais le fils d'Amram. C'est un sage. Un intuitif. Un être courageux. Il m'a toujours fait l'effet d'une personne en qui on pouvait avoir confiance. Sa réaction m'a beaucoup surpris. A présent que je l'ai quitté, je me sens si seul. Si seul. Je me demande pourquoi il a réagi de la sorte… ? Pourquoi ce scepticisme ? Il me connaît. Il me sait. A moins que ce ne soit de l'optimisme ? Il a tort. J'ai parlé à Iah-Hel. Il est convaincu comme je le suis : nous ne sommes qu'au début de l'horreur. »
je peux vous dire qu'ayant commencer ce livre il y a 3 jours j'en suis a plus de la moitié et que j'adore , j'ai touours du mal a quitter le livre quand je me ploge dedans , je suis du meme avis que les lecteurs cité ci -dessus


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