Le raisin de ma colère
Posté : 19 août 2008 12:55
Titre : Timéo : Le raisin de ma colére
Année : 2007
Paroles :
j'vais raconter une histoire
j'vous promet c'est la dernière
encore un enfant au départ
qu'on envoie dans le ciel
cette fois le bourreau
est teinté de vieillesse
lui aussi dans son auto
commence à faucher la jeunesse
j'vous présente Timéo
il n'est pas très grand
j'vous présente un p'tit bout de choux
qui ne deviendra jamais grand
car la sénilité
est passé par là
sur son chemin c'est arrêté
et le casse dés le départ
phénomène de société
la mort est au volant
elle est très bien équipé
avec son pare-chocs devant
elle est droite , elle est fière
campée sur la certitude
de pouvoir tout gérer
riche de ses habitudes
enfermée dans son armure
elle oublie même le dehors
avec la vieillesse comme vertu
elle se croit faite d'or
mais pourrie à l'intérieur
sous la violence du choc
la vertu sort prendre l'air
ne reste plus qu'un vieux chnoque
il cherchait la sagesse
enfin c'est c'qu'il prétendait
il a crée la détresse
du démon s'est fait l'allié
les deux mains sur le volant
il s'est vu pousser des ailes
entrainant dans son élan
un nouvel ange dans le ciel
à dieu je lâche la grappe
c'est à l'homme que je m'adresse
le premier existe p't'être pas
et c'est pas le cas du deuxième
arrêtes de te plaindre
que ta vie n'est pas belle
dire que l'erreur est humaine
ne résous pas le problème
tu as tué un enfant
et tu n'as pas de regrets
au tribunal en rigolant
repartit en liberté
justice de merde
qui épargne les bourreaux
qui met les familles en colères
car on oublie Timéo
tu finiras ta vie
tu as bien de la chance
mais moi je te maudit
je te souhaite même l'errance
je compte sur ta conscience
qui un jour te rattrapera
car la justice de France
elle , ne te punira pas
je prône pas la violence
mais la colère gronde en moi
quand je vois qu'à l'évidence
la bêtise règne ici bas
on me parle de respect
on me dit qu'il se perd
mais à qui dois-je le donner
quand je sais c'qu'il y a derrière
il cherchait la sagesse
enfin c'est c'qu'il prétendait
il a crée la détresse
du démon s'est fait l'allié
les deux mains sur le volant
il s'est vu pousser des ailes
entrainant dans son élan
un nouvel ange dans le ciel
il cherchait la sagesse
enfin c'est c'qu'il prétendait
il a crée la détresse
du démon s'est fait l'allié
les deux mains sur le volant
il s'est vu pousser des ailes
entrainant dans son élan
un nouvel ange dans le ciel
oui le monde est pourrie
mais toi tu fais quoi pour
le rendre plus jolie
combat tu le mal en toi ?
si tu cherche l'absolution
au parloir de l'Église
tu n'es qu'un gros couillon
sans vraie morale qui le guide
la mienne vient du cœur
s'en bat des textes saints
elle reconnais ses erreurs
se préoccupe de son prochain
ma morale a des valeurs
fondées sur la compassion
c'est quand on regarde vers l'extérieur
sans ce sentir le centre du monde
tu crois que ton âge mure
fait de toi la plus belle pomme
mais en fait à l'intérieur
c'est les vers qui te grignotent
t'as détruit un pépin
qui aurait pu être un bel arbre
tu l'as fais sans chagrin
sans verser une larme
et moi je te conspue
je te jette la première la pierre
te l'enfonce dans le cul
et même pas je t'enterre
pour moi tu vaut rien
t'es qu'une part de mystère
le pire de l'être humain
le raisin de ma colère
Année : 2007
Paroles :
j'vais raconter une histoire
j'vous promet c'est la dernière
encore un enfant au départ
qu'on envoie dans le ciel
cette fois le bourreau
est teinté de vieillesse
lui aussi dans son auto
commence à faucher la jeunesse
j'vous présente Timéo
il n'est pas très grand
j'vous présente un p'tit bout de choux
qui ne deviendra jamais grand
car la sénilité
est passé par là
sur son chemin c'est arrêté
et le casse dés le départ
phénomène de société
la mort est au volant
elle est très bien équipé
avec son pare-chocs devant
elle est droite , elle est fière
campée sur la certitude
de pouvoir tout gérer
riche de ses habitudes
enfermée dans son armure
elle oublie même le dehors
avec la vieillesse comme vertu
elle se croit faite d'or
mais pourrie à l'intérieur
sous la violence du choc
la vertu sort prendre l'air
ne reste plus qu'un vieux chnoque
il cherchait la sagesse
enfin c'est c'qu'il prétendait
il a crée la détresse
du démon s'est fait l'allié
les deux mains sur le volant
il s'est vu pousser des ailes
entrainant dans son élan
un nouvel ange dans le ciel
à dieu je lâche la grappe
c'est à l'homme que je m'adresse
le premier existe p't'être pas
et c'est pas le cas du deuxième
arrêtes de te plaindre
que ta vie n'est pas belle
dire que l'erreur est humaine
ne résous pas le problème
tu as tué un enfant
et tu n'as pas de regrets
au tribunal en rigolant
repartit en liberté
justice de merde
qui épargne les bourreaux
qui met les familles en colères
car on oublie Timéo
tu finiras ta vie
tu as bien de la chance
mais moi je te maudit
je te souhaite même l'errance
je compte sur ta conscience
qui un jour te rattrapera
car la justice de France
elle , ne te punira pas
je prône pas la violence
mais la colère gronde en moi
quand je vois qu'à l'évidence
la bêtise règne ici bas
on me parle de respect
on me dit qu'il se perd
mais à qui dois-je le donner
quand je sais c'qu'il y a derrière
il cherchait la sagesse
enfin c'est c'qu'il prétendait
il a crée la détresse
du démon s'est fait l'allié
les deux mains sur le volant
il s'est vu pousser des ailes
entrainant dans son élan
un nouvel ange dans le ciel
il cherchait la sagesse
enfin c'est c'qu'il prétendait
il a crée la détresse
du démon s'est fait l'allié
les deux mains sur le volant
il s'est vu pousser des ailes
entrainant dans son élan
un nouvel ange dans le ciel
oui le monde est pourrie
mais toi tu fais quoi pour
le rendre plus jolie
combat tu le mal en toi ?
si tu cherche l'absolution
au parloir de l'Église
tu n'es qu'un gros couillon
sans vraie morale qui le guide
la mienne vient du cœur
s'en bat des textes saints
elle reconnais ses erreurs
se préoccupe de son prochain
ma morale a des valeurs
fondées sur la compassion
c'est quand on regarde vers l'extérieur
sans ce sentir le centre du monde
tu crois que ton âge mure
fait de toi la plus belle pomme
mais en fait à l'intérieur
c'est les vers qui te grignotent
t'as détruit un pépin
qui aurait pu être un bel arbre
tu l'as fais sans chagrin
sans verser une larme
et moi je te conspue
je te jette la première la pierre
te l'enfonce dans le cul
et même pas je t'enterre
pour moi tu vaut rien
t'es qu'une part de mystère
le pire de l'être humain
le raisin de ma colère
