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Néolitas
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Message : # 5314Message non lu Néolitas »

Prologue ....
  • Mes doigts cherchaient frénétiquement un rebord, un appui sur lequel m’attacher. Les livres tombèrent un à un. Ne laissant aucun doute sur les issus qui s’offraient à moi. Je m’agrippais aux frêles morceaux de bois qui constituaient l’étagère-bibliothèque de ma chambre. La première chose que je sentit fut le sol. Puis levant les yeux pour réagir, ou du moins essayer, je vis le bois se craquer et le meuble s’écroulais au sol. Une douleur dans ma poitrine me prit. J’étouffais, j’oppressai. L’air me manquai. J’essayais d’hurler. J’essayais d’appeler à l’aide. J’étais seule. Le meuble força son emprise sur ma poitrine. Les livres étaient sur le sol, certains pages s’étaient détachaient. Je regardais une dernière fois par la fenêtre… Elles avaient réussit, les Parques avaient eues ce qu’elle demandaient. J’allais mourir seule dans mon salon. La vie allais s’arrêter là. Adieu.
Je ne sais pas si je dois exploiter cette idée ... Dois-je continuer ou abandonner cette fiction ? [ Histoire de vie après la mort, ange, succcubes ect ... ? ]


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  • C'est fout comme au fil du temps, nos paroles sont déformées ... Je trouve que l'on passe vite du simple "Bonjour!" au banal "J'suis dans la cour!!!" Les gens arrangent et analysent nos paroles au gré de leur envies, de leur sentiments ... C'est fout aussi comme on passe d'un "Je t'apprécie" à un "Je t'aime" ... Alors oui mon ami, "Je t'aime "....
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Vanille
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Re: Partenaire de Jade

Message : # 5315Message non lu Vanille »

C'est a toi de voir si tu a l'inspiration pour continuer ton histoire ou pas , nous nous sommes la pour la lire et t'en donner nos premières critiques ;) :plume:
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tichou106
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Re: Partenaire de Jade

Message : # 5324Message non lu tichou106 »

je suis bien d'accord.

Néolitas
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Re: Partenaire de Jade

Message : # 5325Message non lu Néolitas »

Ca m'aide ça :roll: Ah je rigole ... C'est l'histoire de deux personnes : Voici donc la première partie du premier chapitre

La fiction s'appelle : La Mort aux longues Dents

Donc je reprends mon idée, la même histoire de deux personnes, dont les destinées sont liés ... un peu comme ce livre que tu m'avais fait lire maman , dont je ne me souviens plus du nom. Tout d'abord l'histoire AVANT l'évènement, et puis après, là ou leur histoire se regroupent ... Bref, vous verrez bien Voici donc la première partie du Chapitre 1
  • Ma vie humaine. Je n’en ai que très peu de souvenirs encore visibles à mon esprit complexes. Je ne me souviens que de la période où il était là. Que de la période ou mon corps a arrêté de vivre, la période ou mon cœur ne battait plus pour moi mais pour un autre ; la période ou m’a vie à chavirer, mais aussi celle ou j’ai appris l’existence des créatures mythiques. Je parle bien sûr des vampires et des lycanthropes. Sa peau pâle et glacé m’avait complètement fascinait, tout comme ses yeux pourpres, ses fossettes creusées par le temps, son corps dur et fort … pour faire plus court, de lui.

    Je suis née en hiver, il neigeait quand je suis venue au monde le 30 décembre 1872. Une époque bien lointaine à la vôtre, ô cruelles vermines humaines. Mais ne me prenait pas pour une gentille bestiole, non, je suis bien pire que le danger lui-même. Revenons-en à ma naissance prématurée. Ma mère est décédée lors de son accouchement, à l'époque, nous n'avions pas tous les moyens modernes que vous abordez dès à présent en faisant comme si c'était tout à fait normale. J'ai vécu dans une famille de riches tailleurs. J'ai toujours été à l'aise avec la foule ... et les hommes. À mon âge, j'étais déjà mariée à un autre tailleur, comme cela se faisait souvent en cette année. Le seul problème qui se présentait à l'horizon était ma belle-mère qui s'était jeté corps et âmes dans les bras du veuf éploré qu'était mon père. Etais-ce pour l'argent ou dû à l'amour avec un grand *A* ? Je n'eût jamais la réponse. Donc ma belle-mère était la seule ombre au tableau. Gentille et serviable, elle réalisée le moindre de mes désirs, mais une tension muette était née entre nos deux personnes. J'étais plus belle qu'elle. Non pas la meilleure femme à mariée de la région, mais ses traits étaient tirés par la vieillesse et la pauvre femme en était obsédée. Elle voulait quérir la jeunesse éternelle. Mais cette vieille folle n'a rien à voir dans ce qui m'est arrivé. Un beau jour où je faisais le marché avec ma domestique, nos yeux se croisèrent. Il était beau, grand fort, incroyablement attirant et fascinant à n'en point douter. Laissant Maria sur le bord de l'établie, je m'approchais de lui, de ses yeux, de ses lèvres, de son corps et de sa personne. Je le sentais tendu. Ses pupilles pourpres m'observaient de l'intérieur. Quand il m'invita à me raccompagner, mon sang ne fis qu'un tour et je le suivis incrédule et naïve.

    À compter de ce jour, nous nous retrouvâmes tous les matins en face de ma demeure familiale. Mon père refusait cette liaison chaste, m'ayant déjà promise à un de ses concurrents, il ne pouvait annuler son * OFFRE * ! Malgré cela, moi et mon jeune ami continuions de nous fréquenter, dans les mêmes gestes simples. Nous parlions de beaucoup de choses, de Dieu, de la vie et de la mort en général. J'étais très poussée sur la Religion, comme pas mal de gens à mon époque. Je croyais au paradis et à l'enfer, aux succubes et aux archanges, aux démon et aux anges ; en Dieu et en Lucifer. Je ne savais où nos discutions allaient nous mener, mais j'étais sûre d'une chose, j'étais irrésistiblement fascinée par cet homme. Ce ne fut que quelque mois après notre première rencontre que j'appris son nom, il s'appelait et s'appelle encore Marius.

    Un matin, il débarqua avant l'aube dans ma chambre. Ses yeux noirs m'effrayèrent. Il m'attrapa le bras et me jeta sur son dos. Effrayée, je le vis se rapprocher dangereusement de la fenêtre de ma pièce privée. Toujours apeurée, je ne vis plus que des arbres. Le vent fouettait mon visage avec une violence extrême, sous l'effet de la douleur, mes yeux se fermèrent et une larme coula sur ma joue. Ce n'était plus l'homme que j'appréciais tellement pour sa compagnie, ce n'était plus qu'un monstre assoiffée de douleur et de souffrance.

    Quand j'ouvris les yeux, la première chose que je constatais fût que j'étais encore en vie. Quant à l'endroit où j'étais, il m'était inconnu, mais je devais me trouver dans la forêt. Marius était là, m'observant dormir. Assis sur un rocher, il était caché par les ténèbres de l'ombre d'un vieux saule pleureur aux branches plus basses que terres. Quand il remarqua enfin ma présence, il se leva et s'approcha d'un halo de lumière que le soleil levé depuis plusieurs heures maintenant, avait créé. Son torse remarquablement musclé luisait au soleil. Des reflets plus étincelant que la plus infime des pierres précieuses s'échappaient de son thorax. Il me fixa. Incrédule, je le regardais avant de me lever et de reculer, effarée par la situation actuelle.
    • ELIZABETH ~ Qui es-tu ?
    Ses lèvres remuèrent si vite que je ne compris pas tout de suite ses paroles. Comprenant, il reprit plus lentement.
    • MARIUS ~ Elizabeth, promettez moi de m’écouter jusqu’au bout … Je vous en supplie !
    De plus en plus en panique, je reculais d'encore quelques pas. Sa sainteté nous avez souvent dit que les apparences étaient trompeuses. Ainsi, je ne savais si je me trouvais devant un ange ou devant une succube avide de mon sang. Il reprit de plus en plus bas, ses paroles m'attaquèrent directement au coeur et si profondément, que même aujourd'hui ; la plaie n'est pas totalement refermée. C'est depuis ce jour-là que je connais l'existence des Buveurs de sang froids. Marius m'avoua autre chose, mon sang le fascinait, il était pour lui d'une essence différente des autres qui le rendaient complètement fou.

    Nous fuîmes loin de mon père et de ma famille pour vivre ensemble dans une petite maison de campagne, loin des rires et du bruit de la citadelle.

    Pendant des années, nos corps partagèrent le même lit, mais jamais il n'osa poser ses mains sur moi, de peur de me blesser, voir de me tuer s'il perdait totalement le contrôle. D'ailleurs, je sentais sa force dans plusieurs de nos baisers, quand ses mains appuyai sur mes reins, me collant à son corps parfait. Je sentais ses doigts sur ma peau et souvent, ils s'y laissaient des marques tantôt rouges, tantôt violacées. Pendant des années, je le suppliais de faire de moi l'une des siens. Je le voulais pour l'éternité, je voulais pouvoir partager avec lui un bonheur charnelle. Mais il refusa. Quand je lui demandais pourquoi, il fuyait ma question et mes yeux et s'en allait chasser.

    Les jours passaient de plus en plus lentement et notre idylle tournait au fiasco. Je ne savais plus comment réagir à ses accès de fureurs de plus en plus fréquent à mes yeux. A chacune de mes demandes les mêmes gestes se reproduisaient, les mêmes mots sortaient de nos douces lèvres sucrés. Ses yeux viraient trop souvent au noir et mes peurs envers lui grandissait, tout comme la folie qu'était mon amour pour lui. Mais je ne rendais pas les armes, borné et têtu, je voulais avoir le dernier mot. Un soir, il me demanda pourquoi je persistais ; Lui faisant part de mes ... envies. Je n'oublierais jamais ce soir !

    Le lendemain matin, ses bras étaient encore posés sur mon corps dénudé. Ses yeux pourpres me fixaient, je me rendis tout de suite compte qu'il n'avait pas passé la nuit ici à ses vêtements couverts de sang ... humain. Je me levais, perplexe, me rendant soudainement compte que maintenant qu'il avait réalisé l'un de mes désirs, mes chances de devenir immortelle s'écourtaient de minutes en minutes. Je me ruais dans la salle d'eau. L'interdisant d'entrer dans la pièce le plus calmement qu'il m'était possible, je fis naître en lui des doutes biens plus cruelles que mes doutes d'humaine futile.

    Plus tard, nous reçûmes la visite d'autres vampires. Marius était contrarié. Il ne m'adressa point la parole pendant plusieurs semaines. Un jour, alors que nous nous embrassions à la lumière de la lune, je décidais de retenter ma chance. Quand les mots fatidiques du : '' Quand vas-tu faire de moi l'une des tiens ? '' tomba, je le sentis se raidirent tout entier. Il s'énerva violemment. Ses mots claquaient dans mon coeur comme des coups de fouets violents. Dès le lendemain, je l'attrapais, je voulais mettre les choses au clair avec lui ; je voulais savoir pourquoi il ne voulait pas de moi pour l'éternité. Mes paroles parurent le blesser. Le soir même, ces crocs s'enfoncèrent lentement dans mon corps, faisant de moi un vampire.

    Maintenant, comme je regrette. Une chose m'apparue comme une évidence au moment même où je ressentais la brûlure insupportable dont il m'avait parlé. J'essayais d'encrer dans mon esprit que ce n'était que des paroles et que cela ne se réalisait pas. Soudain, je sentis quelque chose se rompre en moi, une veine sûrement. Sa force me blessait, me faisait mal. Je voulais hurler, lui demandais d'arrêter là ... mais en mon fort intérieur, je savais qu'il était trop tard. Avant de sombrer dans les délires de ma transformation, je priais pour qu'il sache s'arrêter et qu'il reste auprès de moi et que si jamais il devait s'en aller, qu'il le fasse à cause des remords que ma mort lui aurait donné.

    Je sentis tout d'abord une violente brûlure au niveau de la main droite, l'endroit ou c'était enfoncée ses dents pleines de ce liquide sombre qu'est le venin. Puis elle remonta, d'abord dans mon bras, lentement, très lentement. Cette envie de hurler à la mort ne m'avait pas quitté, mais par fierté, je gardais la bouche fermée et puis même si je l'avais voulu, il m'était impossible de bouger, le venin m'ayant complètement paralysée. Mon coeur a arrêté de battre, lui aussi trop lentement. La douleur me prenait atrocement, à l'instant même, je voulais mourir plus qu'autre chose.

    Trois jours plus tard, quand je rouvris les yeux. Marcus n'était plus là. Je n'avais plus rien à lui apporter. Il avait goûté à mon sang, rien d'autre ne faisait de moi quelqu'un d'extraordinaire à ses yeux. Il me laissa seule, fuyant le pays pour se rendre plus haut, en Irlande ; là-bas, il rencontra une autre fille ... et l'histoire se répéta pour lui.
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Re: Partenaire de Jade

Message : # 5333Message non lu Vanille »

En attende de la suite
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