Psycose

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Néolitas
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Psycose

Message : # 4965Message non lu Néolitas »

Chäpiiitr3 Ôn3

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« Mais qu'est ce que j'ai fait? »
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4 silhouettes dans une rue de Berlin.
Des éclats de rire.
Une démarche assurée.
Les 4 jeunes adolescents du groupe incontournable de Tokio Hotel sortent de boite, tard dans la nuit, à 4 heure du matin [Nda: Ce qui reviens à tôt le matin plutôt que tard le soir xD]
Ils sont heureux! Ils viennent de fêter la mise en boite de Zimmer 483 qui sortira dans deux semaines.
Un album qui promet d'offrir une tournée fulgurante.

Tom, Bill, Gustav et Georg marchaient rapidement sur le trottoire en discutant joyeusement. Ils avaient rendez vous 5oo mètres plus loins pour être récupérés par leur chauffeur qui les conduirait à l'hôtel.
Un nouvel éclat de rire retentit, à la suite d'une blague de Tom.
Puis Georg lança d'une voix forte :

- Tu parles! Tu n'est pas capable de rentrer seul à l'hôtel à pied! T'es même pas sobre!
- Bien sûr que si! Beugla le dreadé avec un air de défi. Même que je part directement!
- C'est ça ouais! T'en a pas assez dans l'pantalon! S'exclama Gustav d'une voix tonitruante.
- T'es pas cap! Renchérit Georg.
- Si chuis cap! Dit Tom en gonflant le torse avec un air de supèriorité.
- Prouve le! Fit Gustav d'un ton négligeant.
- Très bien ! Dit Tom en s'arrêtant brusquement.

A voir l'état dans lequel ils étaient, il aurait été préférable que le chauffeur vienne directement les récupérer.
Malheureusement, le taux d'alcool qu'ils avaient absorbé ne les rendait pas inconscients ni épuisés, au contraire, tout ce que l'alcool leur apportait c'était une confiance en eux démesurée et des accés de témérité incontrolable.

*Tom* Vont voir de quoi chuis capable! *Tom*

- A tout à l'heure bande d'abrutis! Dit Tom.
- Saches que quoi qu'il t'arrive, je dirai à Carine que tu la baisera plus tard! J'ai son numéro! Lui dit Georg en lui ascénant une brusque tape amicale sur l'épaule qui fit presque tituber le guitariste.
- La touche pas Geôôôrg! C'est la mienne! L'avertit Tom.

Et c'est sur ces mots qu'il afficha un air hautain et s'engagea dans la ruelle qui se trouvait sur leur gauche sous le regard alerte de son frère. Celui ci semblait méfiant et lorsque le guitariste ne fut qu'une silhouette sombre, 4o mètres plus loin, Bill lança aux deux autres :

- J'ai pas confiance! J'vais le suivre! Georg t'es con de l'avoir mis au défi! déclara le chanteur avec une pointe d'accusation dans la voix.
- Bah on se retrouve à l'hôtel!

Le brun se sépara d'eux et se mit à marcher sur les pas de son frères. La ruelle était seulement éclairée à l'entrée par le néon d'une enseigne d'un bar miteux et plus loin, d'un lampadaire, là où Tom venait brusquement de s'arrêter.
Bill s'arrêta à son tour et se cacha derrière un contenaire dans la pénombre à 2o mètres de son frère. Il l'observait.
Il était là, sous le lampadaire tordu, tourné sur sa droite, fixant un renfoncement dans le mur, apparement intrigué.
Le chanteur commençait sèrieusement à se demander ce que faisait Tom quand il entendit un faible coup de feu. Celui ci eut l'effet d'un seau d'eau glacial sur Bill. Ses sens se mirent en éveil, les battements de son coeur s'accèlérèrent et ses yeux s'écarquillèrent.
Ses mains serraient si fort la bordure du contenaire que ses doigts en étaient parcourus de fourmis.
Il vit alors Tom plaquer sa main sur son épaule gauche et se courber.
Même de là il parvint à entendre le faible gémissement que poussa le guitariste.


BoumBoum . . . BoumBoum . . . BoumBoum . . .


Tom glissa à terre l'instant d'après, se retrouvant à genou devant son agresseur. Les yeux fermés si fort par la douleur que son front en était plissé. Il se mordait la lèvre pour empêcher les larmes brulantes de couler de long de ses joues.
Une autre silhouette surgit alors du renfoncement et se jeta sur Tom. Le coeur de Bill faillit s'arrêter lorsqu'il vit l'homme donner un violent coup de pied dans la tête du dreadé.
Des larmes bouillantes et amères se mirent à couler le long des joues du jeune chanteur sans même qu'il ne s'en rende compte.
L'homme qui avait frappé Tom fouilla alors dans ses poches et sortit quelque chose que Bill ne pouvait voir. Il allongea le guitariste inconscient ventre contre goudron, le contourna et vint s'assoire sur ses reins.
Les lèvres de Bill tremblaient de rage alors que l'homme liait lentement les poignets du blond avec une corde.
Il le releva ensuite par les poignets et passa un bras dans son dos, l'autre sous ses genoux, donnant à Tom des airs de Princesse.
L'autre homme lui fit un signe de tête et le ravisseur de Tom commença à s'éloigner avec Tom dans ses bras.

*Bill* Non... Tom... *Bill*

N'écoutant plus que son coeur le chanteur se rua hors de sa cachette en hurlant :

- TOM!

De la rage et de la terreur perçaient dans sa voix.
L'homme au pistolet se retourna instantanement vers lui, un sourire mauvais aux lèvres.
L'autre homme commençait à être vraiment éloigné. Bill courut encore quelques mètres puis, arrivé à 2 mètres seulement de l'homme au pistolet, celui ci braqua son arme sur le chanteur.

- Je te conseil de ne pas faire un pas de plus... Ou sinon... dit l'homme en tenant le brun en joue.
- Rendez moi mon frère! Hurla Bill en sanglotant. Qu'est ce que vous allez lui faire? Rammenez le moi!
- Pardon? Demanda l'homme qui avait parfaitement entendu.
- Pitié! Je vous en suppli! Ne lui faites pas de mal! Rendez le moi! Prenez moi à sa place! Pitié!

En prononçant le dernier mot Bill s'effondra à même le sol, ses sanglots l'empêchant d'aller plus loin.

- Pitié? Dit l'homme en venant devant Bill, le dominant de toute sa hauteur.
- Pitié, répetta le brun d'un ton misérable avec des yeux implorants.

L'homme s'agenouilla à coté de Bill et l'attrapa par les cheveux, le força brutalement à pencher la tête en arrière, révellant sa gorge nue et colla son arme sur la tempe du chanteur.


BoumBoum . . . BoumBoum . . . BoumBoum . . .


Le chanteur après avoir poussé un gémissement, continua de pleurer silencieusement, les yeux fermés, la respiration saccadée, terrorisé.
Le pistolet glissa le long de sa joue et vint se loger sur la gorge découverte du chanteur.


BoumBoum . . . BoumBoum . . . BoumBoum . . .


- Je ferais tout ce que vous voudrez! Murmura Bill en dernier recourt. Laissez Tom. Je ferais tout!
- Jusqu'où irais tu pour revoir ton frère? Demanda l'homme d'un ton froid en appuyant un peu plus l'arme sur la peau du chanteur, arrachant un gémissement terrorisé à celui ci.
- Je mourrai pour lui!
- Et tu serais prêt à quoi d'autre?
- N'importe quoi, pitié! J'veux pas qu'il souffre! J'vous en suppli!
- Serais tu prêt à tuer pour le revoir? Demanda l'homme dans un souffle glacial.

Bill ne répondit pas. Il était terrifié. Il voulait juste revoir Tom.
L'arme s'enfonça un peu plus dans le cou du chanteur. Il gémit de nouveau, sanglotant de plus belle et dit d'une voix désespérée :

- Nimporte quoi pour le revoir! repetta Bill en réponse.

L'homme lacha prise violement et se releva. Bill tomba à quatre patte, une main autour du cou.

- Relèves toi! lui dit l'homme d'un ton brusque en l'attrapant par le poignet, le relevant brutalement en le secouant. Comment tu t'appels vermine?
- Bill... murmura celui ci effaré.
- Bienvenu Bill, tu travails désormais pour moi, lui dit l'homme d'un ton aussi doux que répugnant.

Le brun ne répondit pas tout de suite. Cessa de pleurer.

- Rendez moi mon frère. Maintenant! déclara t-il d'un ton menaçant.

L'homme éclata d'un grand rire cruel et lui dit sur un ton abjecte :

- Pas avant que tu ne m'aies apporté ce que je veux de toi abruti!
- Vous... Connard! Vous êtes un beau salop! dit Bill en se ruant sur lui, la rage au ventre.
- Tsss! Non Bill! Dit l'homme avec un sourire narquois en braquant son arme sur le chanteur qui s'arrêta immédiatement. Et si tu n'obéis pas, je ferai tuer ton frère...
- Non, tout mais pas ça, pitié! S'exclama Bill désemparé.
- Maintenant, donne moi ton numéro de portable!
- Pardon?

Le chanteur trouva cette demande si peu approprié qu'il en perdit l'équilibre.

*Bill* Ce taré se fou de ma gueule! Il se fou de ma gueule! *Bill*

- Dépèches toi! J'ai autre chose à faire, dit l'homme d'un ton agacé. Je te recontacterai demain pour que tu en saches plus sur la nature de tes futures missions!

Le brun s'executa puis une fois qui'il eut finit l'homme l'attrapa de nouveau par le poignet et l'immobilisa contre le mur de la ruelle.

- Tu ne parlera de ça à personne! Sinon, je fais tuer ton frère, et toi par la même occasion! Tu vas rentrer dans ton hôtel, rejoindre ton groupe de merde et quand il te demanderons où est Tom, tu va simplement dire que tu pensais qu'il était arrivé avant toi, que tu l'as perdu de vue, tu feignera d'être inquiet et d'ignorer la situation. Si tu parles, je vous tue tous les deux!
- Lachez moi! Vous m'faites mal! Implora Bill, bloqué par le corp de l'homme.
- Souviens toi Bill.

Il le lacha enfin et recula, pointant toujours son pistolet sur lui.

- Si tu parles, il mourra, dit il en s'éloignant.
- Quand est ce que je le reverrai? Demanda vivement Bill de nouveau gagner par la panique en voyant le seul contact avec son frère s'éloigner, l'arme braquer sur son visage.
- Tu le sauras plus tard... Souviens toi Bill!

Puis il disparut en courant, laissant le brun seul dans cette ruelle, debout, figé.

Ils allaient mourrir s'il parlait?
Il allait devenir un tueur à gage?
Avait il au moins encore une seule issue?

*Bill* Mais qu'est ce que j'ai fait? Pardonne moi Tom. *Bill*

Ben voilà vousm'dites si je continue ou pas ^^


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  • C'est fout comme au fil du temps, nos paroles sont déformées ... Je trouve que l'on passe vite du simple "Bonjour!" au banal "J'suis dans la cour!!!" Les gens arrangent et analysent nos paroles au gré de leur envies, de leur sentiments ... C'est fout aussi comme on passe d'un "Je t'apprécie" à un "Je t'aime" ... Alors oui mon ami, "Je t'aime "....
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Néolitas
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Message : # 4966Message non lu Néolitas »

http://tokio-hotel-a-dit.skyrock.com/933213774-o2.html

Trop bon le délire que j'me suis tapey ^^ MDRî're mais en faites il s'averre que c'est Tom ^^
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