Au Paradis d'Ange Rouge

Ici, sur terre, des milliards d'Hommes.
Dans l'Univers, certainement plus.
Et pourtant, celà m'étonne...
J'ai peut être pris, la mauvaise rue.

S'il vous plait madame, monsieur,
Pouvez vous m'indiquer ce lieu?
Je vous en prie, ne fuyez pas!
Mais pourquoi plus rien ne va?!

Je ne les comprendrais jamais,
Je ne veux même plus essayer.
Quelle bande de cons, tout ces vauriens!
Vous pouvez crever comme des chiens!

Vous ne voyez même plus vos rêves,
Et je n’espère vraiment pas une trêve!
Bande d'imbéciles, je vous maudis!
Vous mourrez tous, tous cette nuit!

J'adore ces rêves, on peut tout faire.
Changer le monde, si on le veut,
Ou même encore, monter aux cieux.
Les rêves sont comme notre lumière.

Ce sont les autres, qui vous perdrons.
Je vous le dis, je vous l'affirme.
Tout ces bourreaux, toute cette frime.
Vous ne faites que tourner en rond.

Moi je ne suis pas comme ça dans la vie.
Je n'ai plus de copain, plus envie.
Il ne me reste que mon coeur,
Pour aimer ces rares personnes qui font mon bonheur.

Elle est toujours avec moi, toujours d'accord.
On n'a même jamais de remords.
Elle me reflète, elle est si sombre,
J'étais si bien, avec mon ombre.

J'étais tout étonné(e), te voyant arriver.
Je ne sais pas comment tu as fait,
Mon amour, tu t'y es téléporté(e)...
Ma belle ombre adorée, te voici toute colorée...